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Les
MaGaleries
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‘‘Las Mordazas’’
(Les mâchoires)
(Dimensions H / L / P cm)
est évidemment inspiré du film catastrophe ‘‘Jaws’’, ‘‘les Dents de la mer’’ en français, de Steven Spielberg, blockbuster populaire grand public, mais film d’horreur terrifiant de 1976, qui est, au départ, le genre d’histoire de série B,
‘‘Las Mordazas’’ est une calavera à lire comme un clin d’oeil au film vu sous l’ angle d’un sens métaphorique qu’on peut parfois attribuer à ce genre de film.
Dans une petite station balnéaire de la côte Est des Etats-Unis, un grand requin blanc sème la terreur, la panique s’installe sur les plages... C’est l’été, les vacances et le requin devient une menace économique pour cette petite ville qui dépend de la saison estivale. Le maire propose une prime aux chasseurs de requin en tout genre, sans succès, il faudra attendre la mort d’un enfant pour que le chef Brody décide d’embarquer dans une chasse au requin palpitante.
La série B., films gore, d’horreur ou d’angoisse, en jouant sur les peurs des spectateurs, face à l’inconnu, à l’étranger, peuvent être interprétés métaphoriquement comme des films qui reflètent les angoisses réelles d’un contexte historique selon l’époque.
On dit de l’eau qui dort qu’il faut s’en méfier; un terrain d’angoisses. Selon le critique de cinéma Xavier Leherpeur : ‘‘Les Dents de la Mer, c’est ce maire qui veut faire passer l’économie avant la santé, prêt à tout, quitte à ce que des enfants soient mangés par des requins pour ne pas fermer les restaurants et la plage,
Dans une Amérique, en 1975, très victorieuse, très sûre de ses valeurs loin d’être remises en question, par aucune crise économique et raciale. C’est l’Amérique triomphante, blanche, sûre de son capitalisme et de son consumérisme, très critiquée dans le film mais que la mise en scène de Spielberg épouse timidement. Une dimension très satirique et critique de l’Amérique, c’est (le maire) un connard fini qui, malheureusement, appelle un autre connard qui est aujourd’hui au pouvoir (Donald Trump), il le préfigure très bien. C’est la bêtise humaine qui est filmée Par sa narration alliant le sens de l’authentique et la mythologie, elle touche à nos émotions et nous fait voir l’horreur du monde.’’
‘‘Jaws’’, tourné en 1975 pourrait aussi être vu comme une évocation de la première vague d’immigration des Vietnamiens, les réfugiés arrivent en bateau par la mer; on les appelle les’’boat people’’ dans le contexte, de la fin de la guerre du Vietnam... Le 30 avril 1975, où Saïgon, tombe et le Vietnam est réunifié sous la bannière du régime communiste en 1976.
Quel est donc le nouveau péril qui semble pouvoir susciter la peur au sein de la population?
On dit de l’eau qui dort qu’il faut s’en méfier; un terrain d’angoisses. Selon le critique de cinéma Xavier Leherpeur : ‘‘Les Dents de la Mer, c’est ce maire qui veut faire passer l’économie avant la santé, prêt à tout, quitte à ce que des enfants soient mangés par des requins pour ne pas fermer les restaurants et la plage,
Dans une Amérique, en 1975, très victorieuse, très sûre de ses valeurs loin d’être remises en question, par aucune crise économique et raciale. C’est l’Amérique triomphante, blanche, sûre de son capitalisme et de son consumérisme, très critiquée dans le film mais que la mise en scène de Spielberg épouse timidement. Une dimension très satirique et critique de l’Amérique, c’est (le maire) un connard fini qui, malheureusement, appelle un autre connard qui est aujourd’hui au pouvoir (Donald Trump), il le préfigure très bien. C’est la bêtise humaine qui est filmée Par sa narration alliant le sens de l’authentique et la mythologie, elle touche à nos émotions et nous fait voir l’horreur du monde.’’
‘‘Jaws’’, tourné en 1975 pourrait aussi être vu comme une évocation de la première vague d’immigration des Vietnamiens, les réfugiés arrivent en bateau par la mer; on les appelle les’’boat people’’ dans le contexte, de la fin de la guerre du Vietnam... Le 30 avril 1975, où Saïgon, tombe et le Vietnam est réunifié sous la bannière du régime communiste en 1976.
Quel est donc le nouveau péril qui semble pouvoir susciter la peur au sein de la population?
2024 est une année d’élections aux Etats-Unis, Trump est à nouveau candidat, son précédent mandat a dévoilé une politique notamment transphobe, qui accuse les personnes trans de tous les maux sous couvert de menacer notre civilisation d’un déclin annoncé. Peu commentée en France, les discours totalitaires (Russie, Hongrie, Bulgarie), les réactions à la cérémonie d’ouverture des J.O., les apartés ‘‘ubuesques’’ de Macron, montrent que cette idée se rapproche actuellement.
Cette calaveras est une personne trans en bikini, (première bombe an-atomique créée par Louis Réard en regard du récent test nucléaire sur l’atoll de Bikini (Opération Crossroads le 1er juillet 1946)) sur skis nautiques qui reprend l’affiche de ‘‘Jaws’’, avec tuba et masque car c’est l’été et c’est plus marrant, ainsi que le célèbre faux requin en papier mâché, leurre qu’elle démonte en le chevauchant, ‘‘Las Mordazas’’ peut vouloir dire aussi baîllon, mords, ‘‘Los Mordazas’’ la blague.... Opération Crossroads, au croisement des chemins
Cette calaveras est une personne trans en bikini, (première bombe an-atomique créée par Louis Réard en regard du récent test nucléaire sur l’atoll de Bikini (Opération Crossroads le 1er juillet 1946)) sur skis nautiques qui reprend l’affiche de ‘‘Jaws’’, avec tuba et masque car c’est l’été et c’est plus marrant, ainsi que le célèbre faux requin en papier mâché, leurre qu’elle démonte en le chevauchant, ‘‘Las Mordazas’’ peut vouloir dire aussi baîllon, mords, ‘‘Los Mordazas’’ la blague.... Opération Crossroads, au croisement des chemins
‘‘Siamo tutti antifascisti !’’
3 FACE
4 G2
9 RIDEAU
3 FACE
1/13
Série de Calaveras réalisée en 2024.
Cette fois, et pour sortir de la fatidique date du 2 novembre et del dia de los muertos :
Une série d'été !
Las Vacaciones ! (Les Vacances !)
C’est l’été, vous êtes bien en vacances
et tout va vraiment bien,
absolument rien à déclarer !
Cette exposition aborde une certaine idée des vacances d’été
d’un point de vue quelque peu décalé qui revisite les clichés et
les différentes propositions d’activités estivales,
un regard de biais, teinté de bêtise, tout en évoquant certains évènements marquants
de ce nouvel été.
Chacune des Calaveras
(Squelettes moqueurs de tradition mexicaine)
évoque l’idée d’une indignation un peu désabusée,qui témoigne d’une certaine lassitude,
à l’heure du surtourisme et du dérèglement climatique,sans oublier
les rebondissements politiques récents.
Loin d’être pathétiques,elles savent rester ‘‘joyeuses’’ grâce à l’absurdité et l’humour
inhérents aux ‘‘calaveras’’ mexicaines.
Memento Mori, souviens toi
que tu ne dois pas partir en vacances !!!!
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